L'expertise médico-légale

L'expertise médico-légale en matière civile :

 

Avant l'expertise :

- Le médecin ou l'assureur est toujours informé de la demande d’expertise.

- Le défendeur est toujours convié à donner son avis avant que le Juge ne prenne sa décision de désigner un expert.

- Le défendeur reçoit toujours communication de la décision du Juge, que celle-ci désigne ou non un expert.

 

Pendant l’expertise :

- L’expert doit convoquer les parties et les inviter à s’expliquer au cours d’une réunion commune.

- Il doit s’assurer que tous les documents qu’il a consultés ont été communiqués à l’ensemble des parties (principe du contradictoire).

- Chaque partie peut être représentée ou assistée par toute personne de son choix.

 

Après le dépôt du rapport d’expertise :

- Le rapport d’expertise éteint l’instance judiciaire (en référé).

- Le rapport d’expertise est un simple avis. Art. 246 Code Procédure Civile « Le juge n'est pas lié par les constatations ou les conclusions du technicien ».

- Pour "aller plus loin", il faut ressaisir le Juge dans une instance « au fond ».

 

 

L'expertise médico-légale en matière pénale :

 

- Elle est ordonnée par le Juge d’instruction qui décide seul de son opportunité.

- Elle n’est pas soumise au principe du contradictoire.

- Le dossier médical est le plus souvent saisi par le Juge d’instruction, mis sous scellé, puis à la disposition du seul expert (non pas des parties).

- L’expertise peut être effectuée sur pièce, hors la présence des parties.

 

 

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